En 1960, à l’époque du travail sur Shakuntala, de l’ancien dramaturge indien Kalidasa, Grotowski disait :
Le patron mythologique du théâtre indien ancien était Shiva le Danseur Cosmique, qui en dansant engendre tout ce qui est et fracasse tout ce qui est, qui danse la totalité. Dans le Mahabharrata, il rit, chante et se balance dans une danse pleine de charme…et quand il pleure, les hommes pleurent, légers, légers ses pieds dansent – comme ivre, comme fou… Si je devais définir nos recherches scéniques, en une phrase, d’un mot, dit Grotowski, je me référerais au mythe de la danse de Shiva. Il y a là un essai d’englober la réalité de tous les côtés à la fois, sous la diversité de ses aspects… Danse de la forme, pulsation de la forme qui pulvérise tout caractère illusoire du théâtre…
Le théâtre indien ancien, le théâtre japonais ancien comme celui de la Grèce, étaient des rituels qui unifiaient en eux la danse, la pantomime et la récitation. Le spectacle doit devenir un « geste de synthèse » collectif, une « danse » de la réalité, un jeu rituel. Nous ne faisons pas une démonstration d’actions devant le spectateur, mais nous l’invitons à un chamanisme commun. Shiva dit: « je suis le battements du pouls, le mouvement et le rythme… ». L’essence du théâtre que nous cherchons est « le battement du pouls, le mouvement et le rythme ».
Propos de Ludwik FLASZEN (les assises théoriques de recherches de Grotowski (Page 146)) parus dans le livre L’âge d’or du théâtre Polonais de Mickiewicz à Wypianski, Grotowski, Kantor, Lupa, Warlikowski… Editions de L’amandier.
Caro amigo Jorge Parente,
RépondreSupprimerPara mim, participar das duas oficinas de "A Voz e o Corpo" contigo foi um grande prazer e uma alegria inenarrável. Foi um privilégio poder conhecer esse sensível mestre que tão bem compreendeu a proposta de Molik e a está ampliando.
Foram dias de intenso trabalho técnico e, sobre tudo, artístico. A cada som, uma potencialidade musical.
As duas turmas com as quais pude compartilhar esses belíssimos dias foram de uma acolhida carinhosa.
O contato com o Jorge Parente foi um encontro daqueles que só quem o vive sabe o que é. É sempre bom saber que não estamos sozinhos neste mundo.
Agradeço ao Jorge, à Zoé, ao Tiago Porteiro, à Filipa e aos meus colegas de curso por ter tido essa experiência tão visceral pela qual vivi.
Que nossos caminhos se cruzem novamente por aí. A todos e a todas, o meu cordial abraço. Eugênio Tadeu(Belo Horizonte, Brasil)